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mercredi 7 mars 2012
Atelier Mardi avec Marc
L’étude du modèle vivant débute par celle des proportions du modèle. Celles-ci varient d’un corps à l’autre, avec une nette différence des êtres au niveau du visage, sans toutefois oublier que la véritable identité du modèle réside avant tout dans son corps complet. La silhouette idéale, facile à représenter n’existe pas.
Certaines personnes mesurent environ six têtes de haut, d’autres neuf ; en gardant à l’esprit que la taille du corps moyen – six têtes - est une indication relative, temporaire, à ne considérer que jusqu’à ce que vous ayez acquis la capacité de voir et de dessiner l’individu (identité intellectuelle et corporelle) qui pose devant vous.
En observant :
En observant :
a) L'étudiant créé déjà une meilleure adéquation entre son œil et sa main,
b) Il dissocie l’équilibre et le mouvement du modèle,
c) Il comprend que, dans la réalité, l’équilibre est éphémère, le corps luttant contre l’attraction terrestre et pratiquant donc de légers et permanents correctifs de son positionnement, sans pourtant altérer le mouvement – dans le cas où l’on considère que la pose est un mouvement arrêté, l’équilibre devenant alors une fraction du mouvement,
d) Il travaille le mouvement (par le trait, les contours, les ombres) de façon à animer la totalité du corps,
e) Il fabrique cette aptitude non naturelle à dessiner en trois dimensions (largeur, hauteur, profondeur) et ressent l’illusion de l’espace,
f) Enfin, il apprend que la lumière, son utilisation dans toute production graphique est intrinsèque à la couleur, à la relation à l’espace, à l’éclairage.
Comme je le dis souvent à mes étudiants : si vous avez devant vous un modèle avec les ombres à « midi », c’est çà dire que les volumes reçoivent une lumière au zénith solaire, alors il est inutile de dessiner, car les contrastes de lumières seront inexistants du fait du manque d’ombres. Les volumes des modèles ne pourront être exprimés