De l'Antiquité à la Renaissance, le nu est la représentation classique en peinture et sculpture des héros, dieux et déesses des diverses mythologies. Souvent idéalisé dans ses proportions en fonction du sujet représenté, le corps humain répond à des canons de beauté variant selon les codes des époques (ex : déhanché hellénistique et « drapés mouillés » pour l'Antiquité ). Généralement, les corps sont menus, frêles et les attributs sexuels, quand ils ne sont pas cachés par un drap ou une feuille de vigne, sont de petites tailles. A la Renaissance, l'anatomie du corps est étudiée, entraînant des représentations d'hommes à la musculature excessive. Au XVIIème et XVIIIème siècle, les codes de beauté changent : alors que la représentation de la nudité masculine n'évolue que peu (l'homme est principalement représenté musclé), les courbes des corps féminins s'arrondissent, laissant place à une chaire manifestement plus présente. La femme est belle si elle est ronde ! A partir du XXème siècle, les artistes ne cherchent plus à idéaliser le corps féminin et masculin. Ils osent enfin reproduire quasi photographiquement le corps tel qu'il est. Parfois de manière crue et violente, les défauts anatomiques apparaissent sans complexe dans ces œuvres.
mardi 26 novembre 2019
Atelier d'hivers
De l'Antiquité à la Renaissance, le nu est la représentation classique en peinture et sculpture des héros, dieux et déesses des diverses mythologies. Souvent idéalisé dans ses proportions en fonction du sujet représenté, le corps humain répond à des canons de beauté variant selon les codes des époques (ex : déhanché hellénistique et « drapés mouillés » pour l'Antiquité ). Généralement, les corps sont menus, frêles et les attributs sexuels, quand ils ne sont pas cachés par un drap ou une feuille de vigne, sont de petites tailles. A la Renaissance, l'anatomie du corps est étudiée, entraînant des représentations d'hommes à la musculature excessive. Au XVIIème et XVIIIème siècle, les codes de beauté changent : alors que la représentation de la nudité masculine n'évolue que peu (l'homme est principalement représenté musclé), les courbes des corps féminins s'arrondissent, laissant place à une chaire manifestement plus présente. La femme est belle si elle est ronde ! A partir du XXème siècle, les artistes ne cherchent plus à idéaliser le corps féminin et masculin. Ils osent enfin reproduire quasi photographiquement le corps tel qu'il est. Parfois de manière crue et violente, les défauts anatomiques apparaissent sans complexe dans ces œuvres.