LE MUR DU FOND (ZAOUM) + NOUT seront au Comptoir Roublot à Fontenay/Bois SAMEDI 28 JANVIER à 19H https://www. musiquesaucomptoir.fr/events/ apero280123/
ZAOUM (LE MUR DU FOND)
“La langue est un organe, la musique est une matière”
Avec :
Patrice CAZELLES (textes, voix)
Francis LARVOR (électroacoustique)
Jaqk POCHAT (saxophone, trompe, objets)
web : https://lemurdufond.jimdofree.
Son du poème ou poème du son ? Le Mur du Fond vous invite à partager une expérience jubilatoire : furie des mots, joie des sons improvisés, une melting poetry en langue imaginaire (Zaoum) qui ne doute de rien, ni du sens ni des contresens, pour insuffler de la folie dans la parole. L’univers du Mur du Fond se nourrit aux sources fraîches du bruitisme, de la poésie sonore et de la free music associée à l’électroacoustique. Le langage proféré dans le maelstrom sonore pose question : de quoi s’agit-il et d’où ceci nous agite-t-il ? (On pense à Magma ou Artaud ?). Une question qui suscite bien des interprétations…
Pour Le Comptoir, un concert performance de facture expérimentale : liberté des intuitions, des intentions et manipulations concrètes de l’ouïe et des sens. Bienvenue en hyper-poésie !
NOUT
Avec :
Delphine JOUSSEIN (flûte traversière, effets)
Rafaëlle RINAUDO (harpe électrique)
Blanche LAFUENTE (batterie)
Dans Nout, on peut entendre le nom de la déesse du ciel qui, dans la mythologie égyptienne, absorbe chaque soir le soleil avant de le délivrer le matin suivant. Mais on peut aussi entendre « nous », la première personne du pluriel, ou quand l’individu se (re) trouve dans le collectif. Chainon manquant entre Nirvana et Sun Ra, l’alliance Delphine Joussein – Rafaëlle Rinaudo – Blanche Lafuente s’applique à pousser leurs instruments dans leurs derniers retranchements, avec l’enthousiasme du savant fou devant ses fioles. Flûte, harpe, batterie : un mélange rare que le trio met sens dessus dessous. Dans le sillage des expériences de John Zorn aux confins du jazz et du noise, Nout imagine ses morceaux comme de véritables scénarios à rebondissements : on se croit dans Alien et on se retrouve dans Indiana Jones ; on débute les yeux fermés sur des sièges rouges et on termine en pogo sur le dancefloor.
Crédit photo Nout : Sylvain Gripoix