mardi 19 juillet 2022

Dessine moi


 

dimanche 10 juillet 2022

Dessin et LandART Oh Carrières

 Ohého est au Parc Dimanche 10 juillet à partir de 12h et fête son 10ème anniversaire: 

Au programme

- Le concours de Pique-Nique animé par Françoise et Solange





- L 'après midi dessin animé par Olivier James

- Les contes en musique par Karine Leroy et Olivier Philippson

- Le concert de Roovie et Bazedo

Amenez vos amis!!



Plan.




mardi 5 juillet 2022

Les dessins affichés d Ernest Pignon-Ernest

 Pionnier de l’art urbain, Ernest Pignon-Ernest poursuit depuis plus de cinquante ans une œuvre engagée qui exacerbe les potentiels poétiques de la rue et interroge notre mémoire collective.

 Le temps d'un entretien, il revient sur son parcours, de l’Afrique du Sud à Haïti, et sur ses imaginaires. avec : Ernest Pignon-Ernest (artiste). https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaires-culturelles/ernest-pignon-ernest-est-l-invite-d-affaires-culturelles-4460832

 Cela fait plus de cinquante ans qu’il apporte de la beauté et de la poésie dans les rues. Alors qu’il expose pour 6 mois 300 œuvres au Fonds pour la culture Hélène et Edouard Leclerc à Landernau, le plasticien Ernest Pignon Ernest nous parle de ses installations, ses dessins, ses photographies, qui révèlent les différentes étapes de ses créations.

 "L'exposition de Landerneau a cet intérêt, entre autres parce qu'elle a été très bien conçue par Jean de Loisy, d'associer les gens au processus de travail. Elle répond aux questions sur comment je fais le dessin avec ses exigences spécifiques de travail dans la rue." 
Ernest Pignon-Ernest



"On prend mes dessins pour l'œuvre. En fait, c'est plutôt le lieu travaillé par la présence de mon image qui est l'œuvre. Au fond, je propose presque un ready-made. Pour « Les Gisants », c'est le métro Charonne que j'expose en quelque sorte. On y passe tous les jours, il s'est banalisé, mais mon image vient là comme un révélateur. Sa présence fait remonter à la surface la mémoire du lieu"
 Ernest Pignon-Ernest.

 Dès 1971, le plasticien a marqué les esprits avec Les Gisants, une série de dessins collés dans divers endroits de Paris, qui proposait un regard croisé sur la Commune de Paris, le massacre du 17 octobre 1961 et l'affaire de la station de métro Charonne. Façon de signifier que l’Histoire se répète et que les rues en sont les témoins directs. Depuis, il a collé ses dessins charbonneux sur papier journal aussi bien à Nice pour protester contre le jumelage de la ville avec Le Cap en plein Apartheid, qu’en Afrique du Sud pour visibiliser le sida, à Alger pour ressusciter la figure de Maurice Audin et designer par-là la violence de la guerre coloniale, ou encore à Naples pour travailler les représentations de la mort qu'a sécrétées cette ville.

"Les poètes font leur pays […] Comme je suis athée, je n'ai pas de saints pour incarner des valeurs. Donc je me saisis des poètes. Mais je ne me prive pas d'utiliser des saints aussi parce que, même en étant athée, je suis héritier de cette culture, de cette peinture, et de ce dogme de l'incarnation." 
Ernest Pignon-Ernest...