jeudi 31 mars 2022

Atelier du 31 avec le modèle vivant Jean Yves.


. Dessin de Jean Yves au crayon par Mélanie.








         Carole fait le tour des croquis pendant la pose.




.             Dessin au crayon par Isabelle.





  Modèle peint par Olivier 

mardi 22 mars 2022

Exposition

:


 Unes à la hune* Regards (sur le) féminin(s) 
 Du samedi 19 mars au mercredi 20 avril Vernissage Vendredi 18 mars 18h30 NEF de la halle Roublot.



Regards (sur le) féminin(s)

La Ville de Fontenay-sous-Bois offre une carte blanche à la CPES-CAAP Picasso pour créer l'exposition Unes à la Hune, Regards (sur le) féminini(s) à la NEF de la Halle Roublot.

La Hune est cette plateforme placée sur les hauteurs d'un mât, cet espace permettant au-delà de sa fonction première, de porter un regard étendu sur ce qui l'entoure. Il est également un lieu où l'on est aisément observé de tous et où l'on surplombe.

Unes à la Hune est une exposition sur le regard porté ou reçu, regard panoramique s'affranchissant des stéréotypes pour aller à la rencontre de femmes, de leur singularité et leur complexité.

Cette dimension plurielle est le ciment de cet événement rassemblant une quarantaine de plasticien.ne.s qui proposent peintures, dessins, volumes, créations vidéo, films, performances ou encore photographies. En réaction à l'histoire de l'art qui a souvent résisté par le passé à l'éclosion d'artistes femmes, les plasticiennes seront ici très largement majoritaires. Toutefois, ajouter à cette exposition des regards masculins sur le féminin, participe à la volonté de mettre à mal l'expression « sexes opposés »

La NEF de la Halle Roublot est donc à cette occasion un lieu de rencontres. Tout d'abord celle entre

la Ville de Fontenay-sous-Bois et les étudiant.e.s actuel.les et passé.es de la CPES-CAAP Picasso. La

classe préparatoire publique aux écoles d'art de la ville, qui fête ses 27 ans d'existence, accueille à

chaque rentrée 24 étudiant.e.s sélectionné.e.s parmi 500 à 600 candidatures et poursuivant à la fin de

leur année leurs études, pour près de 100% d'entre eux, vers des écoles d'art.

L'exposition réunit donc pour la première fois la promotion actuelle et une sélection d'ancien.ne.s locataires aujourd'hui diplômé.e.s ou en cours de formation aux Beaux-arts de Paris, de Cergy ou à l'École Nationale des Arts Décoratifs.


Le nombre important de pièces soumises au regard permettra une diversité d'approches propice à réfléchir

au féminin, aux féminins.

Stéréotypes, rapport au nu (soumission au patriarcat ou libre usage de son corps ?), scènes familières, familiales, cultures et orientations multiples, travestissements, amour, influenceuses, hybridations accueillant la multiplicité, rapport à la mère, à l'intime, à l'art et à ses oublis seront quelques-unes des pistes données à penser lors de cette exposition nécessaire.

Ainsi, des chroniques d'une vie intérieure, dans toute la polysémie de l'intérieur, seront rejouées dehors, portées par le regard des artistes regards féminins sur le féminin, regards masculins sur les féminins. Les couleurs seront rediscutées, espaces, territoires se décaleront, les réponses ne se livreront pas d'emblée.

C'est donc à une dynamique chorale que nous aurons affaire. Le familial, le familier se découvriront parfois bizarreries, l'onirisme sera débattu entre rêves et cauchemars. Au rose bonbon le dialogue des rouges, verts, bleu. A la pudeur et au paraître la caricature et l'être. Au schéma patriarcal la restitution des corps. Aux espaces et aux temporalités l'instant d'ici et d'ailleurs. A la mise en scène les jeux remis,

«Bandes de femmes ». Amies, soeurs, méres, filles, grand-mères. Hommes. Le pluriel nous attend.

Coordination assurée par la Direction des Affaires Culturelles.

Commissariat assuré par Louise Feneyrou-Py étudiante aux Beaux-arts de Paris et Jean-Louis Fleury enseignant et coordonnateur de la CPES-CAAP Picasso.

Fontenay-sous-Bois



  Enselme mc Evoy.


*hune :

nom féminin
Plateforme arrondie fixée au mât d'un navire, à une certaine hauteur, d où l'on peut scruter l'horizon.

Clin d'œil humoristique




mercredi 16 mars 2022

En ce moment

Alors que la guerre en Ukraine se poursuit et que la Russie continue son offensive, les initiatives de soutien du peuple ukrainien se multiplient un peu partout. Si certains font des dons ou aident à l'information, les artistes et notamment les street artistes à Fontenay sous Bois comme partout dans le monde, dénoncent et soutiennent à travers des oeuvres chargées de sens.




. Bataillon des enfants perdus à Fontenay sous Bois. Collage peint Mars 2022.*
Dessin réaliser a l'école d'art plastique de Fontenay puis encollé rue louis Xavier de Ricard.


La fresque, créé l'année dernière pour la commémoration de la Commune de Paris, a pris les couleurs de la République d Ukraine. ( ville assiégée en se moment comme Paris en 1871)




 





*Depuis le début du conflit, chaque jour en Ukraine, plus de 75 000 enfants sont devenus des réfugiés. Ce dernier chiffre est particulièrement choquant. Chaque minute, 55 enfants fuient leur pays. Un enfant ukrainien est devenu un réfugié presque chaque seconde depuis le début du conflit

vendredi 11 mars 2022

Hommage à Jean Giraud à Fontenay-sous-Bois

Je voulais attirer votre attention sur un de nos fontenaysiens disparus  il y a maintenant dix ans ; L'ambition de cette étude est de proposer le concept  originale du développement de l'enfance et de son environnement dans son imaginaire.
Imaginaire et jeux d'enfants.
          14 rue jean Jacques Rousseau à Fontenay sous Bois

retour sur l'histoire:
Jean Giraud est né le 8 mai 1938 à Nogent-sur-Marne. 
Après le divorce de ses parents, trois ans après, 1941 il est en partie élevé par ses grands-parents au 3 rue Seyvert donnant 144 rue des Moulins et à Fontenay sous bois, aujourd'hui la rue se nomme rue Victor Lespagne.
Il est entré à l’école Jules Ferry le 2 février 1945 et à cette époque, le directeur de l’école a noté l’adresse du 14 rue Jean-Jacques Rousseau.
 Il reste à Jules Ferry jusqu’en juillet 1948. Il y revient en octobre 1949 pour en ressortir définitivement le 12 juillet 1952. Il obtient son certificat d’études primaires en juin 1952. Il est noté sur le registre : « conduite assez bonne. Bons résultats dans le travail. Très doué pour le dessin »


Enfant introverti d'abord, le jeune Giraud a trouvé du réconfort après la Seconde Guerre mondiale dans un petit théâtre, situé au coin de la rue où vivait sa mère, qui lui permettait en même temps d'échapper à l'atmosphère morne de la France de la reconstruction d'après-guerre. Jouant une abondance de westerns américains de série B , Giraud, fréquentant le théâtre là-bas aussi souvent qu'il le pouvait, a développé une passion pour le genre, comme tant d'autres garçons européens de son âge à cette époque.
        Le HLM pasteur à Fontenay sous Bois lieu de jeux de sa jeunesse.



 À l'âge de 15 ans, il entre aux Arts appliqués  Duperré, et c'est à cette période-là que naît sa grande passion pour la science-fiction  (Leur bibliothèque ne semble plus avoir de trace)
 En 1956 paraissent ses premières illustrations et planches dans les magazines.


En 1963, ‘Hara-Kiri' publie les premières planches d'un jeune inconnu, Moebius... un des pseudonymes de Giraud. même année, dans le dernier numéro d'octobre de ‘Pilote', il crée, cette fois sous le nom de Gir, la série "Fort Navajo", avec Jean-Michel Charlier: Blueberry est né. 



Le premier tome des "Aventures de Blueberry" paraît en 1965. 
Dans le même temps, Gir multiplie les illustrations de science-fiction. Alors que, en 1968, les pavés volent dans le Quartier latin, Blueberry s'apprête à prendre congé de l'armée. L'année suivante, "La Mine de L'Allemand perdu" paraît dans Pilote, suivie du "Spectre aux balles d'or". 


 Hommage de la Librairie la flibuste face à son logement d'enfance.

Retourné habiter notre commune au milieu des années 1970, mais n'a pas pu acheter la maison de ses grands-parents décédé en 1953 ; Il va dans une maison au 12 rue Legrand à Fontenay sous bois avec un atelier au fond du jardin.
Phillipe un enfant de Fontenay se rappel que dans les années 72/74 ,il avait montré ses dessins et que jean Giraud l'avait encouragé, il y avait dans son atelier un grand bureau plat ou s'amoncelait une grande maquette de diligence, des objets comme des fusils américain, lui servant de modèle pour ses BD de Blueberry

 En 1973, alors que le succès de "Blueberry" va grandissant, Giraud redevient Moebius pour signer des récits dans un style tout à fait différent. C'est le même Moebius qui participe à ‘L'Écho des savanes'. La parution du "Bandard fou" (Les Éditions du fromage, 1974), de Moebius, coïncide avec celle de l'album "Ballade pour un cercueil (Dargaud, 1974), de Giraud et Charlier, volume agrémenté d'une longue biographie de Blueberry.

 En 1975, à la suite d'un différend avec son éditeur, Giraud cesse, pendant les quatre années qui suivent la parution de l'album "Angel Face" (Dargaud), de dessiner "Blueberry". Philippe Druillet, Jean-Pierre Dionnet et Bernard Farkas créent la revue ‘Métal hurlant',et Les Humanoïdes associés voient le jour. Le talent de Moebius explose avec "Arzach". L'album "Les Yeux du chat (Les Humanoïdes associés, 1978) marque le début de la collaboration entre Alejandro Jodorowsky et Moebius.
         Place des Rigollots limite Vincennes.

Je ne peux que penser que Jean dans sa jeunesse a  jouer dans les dédales du "Canyon" de la cité ouvrière du 94 rue pasteur (dessin A)  et dont les ateliers du métro en face constituait un décor ne pouvant que développer un imaginaire d'enfant (dessin B).

décès le 11 mars il y a maintenant dix, hommage ne peut que lui être rendu.

Je me propose de créé des images confrontant les images de ses créations et les paysages fontenaisiens encore existant aujourd'hui.

le talent incomparable de Giraud dessinateur, bâtisseur de mondes, romancier en images, critique social et penseur de la condition humaine. 

source : edition Dargaud

livre :
Jean-Clet Martin, De Blueberry à l’Incal 20 Décembre 2021

mardi 8 mars 2022

Christophe atelier du 8

 

Captez la poésie et l'expression du modèle

Trois minutes pour un geste.




 Christophe très peu couvert sur un Collage de peinture  d'Eugène Boudin, la Meuse.


  




mardi 1 mars 2022

 Des pièces d'or jaune semées sur l'agate, des piliers d'acajou supportant un dôme d'émeraudes,"

 

 Paysage ukrainien ?

Extrait de  "ballade" de Moebius.